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LE PROGRAMME DANS LE DOMAINE DE COMMERCE EN 2005
L'enjeu
Les exportations composent presque 40%, et les importations environ
35% du produit
intérieur brut (PIB) du Canada. L'investissement étranger
au Canada compte pour plus
de 21% du PIB. Un emploi canadien sur trois est lié à
l'exportation. Ces chiffres sont en
hausse, et il se pourrait que les exportations composent à elles
seules, en 2005, plus
de 50% du PIB. La croissance et la prospérité du Canada
sont inextricablement liées
au succès de la mondialisation et de la libéralisation
du commerce.
Pour comprendre le programme dans le domaine de commerce en 2005, il
faut
examiner un certain nombre d'éléments englobant les négociations
probables, les
questions liées à la mise en oeuvre des accords internationaux,
les possibilités de
libéralisation unilatérale, et les questions de promotion
du commerce. Ce document
énonce ce que nous savons et ce que nous devrons savoir de ce
programme en 2005
(annexe I), et explique comment tout cela se rattache au programme
d'action nationale.
La bonne approche de ce programme garantira :
qu'un plus grand nombre de sociétés
canadiennes vendent des produits et des
services plus nombreux et plus diversifiés
à un éventail plus large de marchés;
que les investisseurs étrangers sont
attirés par le Canada;
que les Canadiens peuvent investir à
l'étranger dans un climat de stabilité;
que les consommateurs canadiens ont le meilleur
choix de produits et de services
aux meilleurs prix; et
que les industries canadiennes sont concurrentielles
au plan international et
qu'elles fassent sentir leur présence
sur les marchés du monde.
La configuration du commerce du Canada
On a accordé beaucoup d'attention au commerce du Canada avec
les États-Unis.
Même si le commerce du Canada avec les autres pays a presque
doublé entre 1986 et
1995 pour atteindre 52 milliards $, les exportations canadiennes de
biens et de
services aux États-Unis ont quand même représenté,
respectivement, 80% et 60% du
total exporté en 1995. Ce succès enviable sur le marché
américain a été facilité par
plusieurs facteurs comme la proximité géographique, des
taux de change favorables,
des liens corporatifs et financiers de longue date et la libéralisation
progressive menée
dans le contexte de l'Accord général sur les tarifs douaniers
et le commerce (GATT), de
l'Accord de libre-échange entre le Canada et les États-Unis
et de l'Accord de
libre-échange nord-américain (ALENA).
La diversification des marchés d'exportation
Les données nationales masquent les différences aux niveaux
des régions et des
secteurs. Alors que l'Ontario et le Québec effectuent la quasi-totalité
de leurs
exportations aux États-Unis – y vendant environ 90 et 80% de
leur production exportée,
respectivement –, le chiffre n'est que de 50% pour la région
du Pacifique, dont plus de
35% des exportations sont destinées aux économies de
l'Asie-Pacifique. Dans une
perspective sectorielle, la forme de notre dépendance à
l'égard du marché américain
est elle aussi en train de se modifier. En 1989, par exemple, 55% de
nos exportations
agricoles étaient destinées aux États-Unis. En
1996, ce chiffre avait chuté à 38%.
Plusieurs des initiatives régionales et bilatérales auxquelles
le Canada est associé
visent en partie à diversifier les marchés ouverts aux
biens et aux services canadiens.
La participation au mécanisme de Coopération économique
Asie-Pacifique (APEC) et
les discussions sur l'établissement d'une Zone de libre-échange
des Amériques (ZLEA)
devraient plus particulièrement amener les exportateurs canadiens
à regarder au-delà
de leurs marchés américains et européens traditionnels.
C'est d'ailleurs ce que
l'ALENA a fait pour le Mexique et ce que le nouvel accord de libre-échange
devrait faire
pour le Chili. Nos industries non traditionnellement exportatrices
commencent tout juste
à prendre conscience de ces nouveaux débouchés.
La part canadienne des marchés
de l'Amérique latine n'est que de 3%. C'est pourtant une région
où l'accroissement
démographique et la progression des revenus laissent prévoir
une poussée
spectaculaire de la consommation dans les dix prochaines années.
La diversification et
le développement de nos marchés d'importation et d'exportation
auront un impact
marqué sur la structure et sur la vitalité de notre industrie
des transports.
Malgré le dynamisme accru des initiatives de politique commerciale
axées sur
d'importants marchés naissants, le Canada a vu sa part de marché
réduite dans un
certain nombre de ces économies, notamment en Asie. L'exemple
le plus frappant nous
est donné par la Malaisie, où la part de marché
détenue par le Canada a chuté de
15,9% entre 1989 et 1994. Bien que généralement attribuée
à une meilleure intégration
en Asie du Sud-Est, cette baisse remet en cause l'impact réel
de l'attention portée aux
courants d'échanges régionaux dans la politique commerciale
et suggère la nécessité
d'examiner l'efficacité des activités de promotion du
commerce.
Pour stimuler les efforts de diversification de nos marchés d'exportation,
le premier
ministre a dirigé des missions commerciales de première
importance qui ont visité un
certain nombre d'économies naissantes de l'Asie-Pacifique et
de l'Amérique latine. Les
milieux d'affaires et les gouvernements provinciaux ont solidement
appuyé ces
initiatives, mais certains groupes d'intérêts ont parfois
accusé le gouvernement
d'adopter une approche purement commerciale et d'abdiquer sa responsabilité
de
promouvoir une vision canadienne du bien public. Ce qui soulève
une question de
politique, puisque certains des plus grands marchés de biens
et de services encore
inexploités par les entreprises canadiennes se trouvent dans
des pays en
développement. Dans nombre de ces pays, la pauvreté extrême
est à la racine des
problèmes liés aux droits de la personne, aux normes
du travail et à l'environnement. On
pourrait envisager, comme approche possible, l'établissement
de liens plus explicites
entre les activités de promotion du commerce et l'aide publique
au développement.
Le profil évolutif des exportations
De façon plus générale, le profil des exportations
canadiennes est en train d'évoluer.
Alors que les produits primaires composaient le quart de nos exportations
de biens en
1985, leur part avait été réduite à 18%
dix ans plus tard. Puisque les ventes de produits
primaires laissent peu de flexibilité au niveau du prix et qu'elles
sont plus susceptibles
d'attirer l'attention des mouvements non gouvernementaux de protection
de
l'environnement ou de défense des animaux, il pourrait être
nécessaire de rechercher
des moyens de promouvoir davantage cette diversification dans d'autres
domaines.
Le commerce international des services compte maintenant pour plus de
20% du
commerce mondial total, et se développe plus rapidement que
le commerce des
marchandises. En 1995, le commerce des services comptait pour environ
14% du
commerce total du Canada. Les exportations canadiennes de services
semblent s'être
accrues d'environ 50% entre 1985 et 1995. Il s'agit clairement d'une
composante
toujours plus importante de l'économie canadienne (et mondiale),
mais une
composante qui reste difficile à quantifier en raison de l'absence
de données
homogènes et comparables.
Les données ne permettent pas non plus de mesurer adéquatement
les échanges
intra-groupe, qui pourraient compter aujourd'hui pour jusqu'à
40 ou 50% du commerce
canadien. La disponibilité de données exactes dans ce
domaine pourrait influencer un
certain nombre de questions, dont l'élaboration d'activités
efficaces pour la promotion
du commerce. L'amélioration de l'analyse quantitative des données
et l'actualisation
des indicateurs économiques pour garantir qu'ils reflètent
le véritable niveau d'activité
seront importantes pour la prise de décisions stratégiques
éclairées en 2005.
Les courants d'investissements internationaux
Le manque de données fiables sur les courants d'investissements
internationaux pose
aussi un défi particulier aux décisionnaires. L'investissement
est devenu une puissante
force d'intégration des économies du monde. La production
annuelle de biens et de
services par les filiales étrangères de sociétés
multinationales dépasse déjà
effectivement la valeur totale du commerce mondial des biens et des
services. La part
canadienne des courants internationaux d'investissements étrangers
a été ramenée de
11,3% en 1980 à 4,6% en 1994. Étant donné l'importance
économique des apports de
capitaux d'investissement étrangers, il sera important d'évaluer
si l'actuel régime
canadien est aussi propice à l'investissement étranger
qu'il pourrait l'être, et comment il
se compare à ceux de nos concurrents.
La valeur des investissements à l'étranger n'est pas toujours
bien comprise; mais ces
investissements sont tout aussi importants. Dans un certain nombre
de secteurs, dont
celui des ressources naturelles, l'investissement à l'étranger
est déjà une composante
importante des transactions internationales. Il pourrait aussi être
de plus en plus
important pour des secteurs canadiens comme celui des textiles, car
la protection
accordée aux producteurs canadiens en vertu de l'Arrangement
concernant le
commerce international des textiles prendra fin en 2005.
Les exportations par rapport à la taille de la firme
Le commerce avec l'étranger apporte une contribution substantielle
au PIB du Canada,
mais le taux de participation des petites et moyennes entreprises (PME)
à l'activité
commerciale reste modeste. En réalité, 50 sociétés
canadiennes comptent à elles
seules pour 50% des exportations. Il sera important d'identifier les
obstacles à la
participation des PME au commerce international et de prendre des mesures
pour
corriger le problème.
Les éléments du programme
Le champ de questions
Les efforts de libéralisation du commerce tentent de plus en
plus de définir les règles
qui auront un impact sur des domaines de la politique intérieure
qui échappaient
auparavant à la réglementation internationale. Ces règles
ont un impact sur un large
éventail de politiques intérieures aux niveaux national
et infranational, et l'aptitude du
Canada à établir ses propres politiques nationales et
à proposer des règles
internationales dans les domaines qui l'intéressent aura une
importance cruciale.
La mise en application des règles qui ont déjà
été élaborées sera un élément
important
de l'activité commerciale canadienne en 2005. Cela englobera
à peu près tout, de
l'administration douanière à la gestion des différends
commerciaux. Sur ce dernier
point, presque autant de différends ont été soumis
à l'Organisation mondiale du
commerce (OMC) depuis sa création en janvier 1995 que dans les
dix années
précédentes sous le régime de l'Accord général
sur les tarifs douaniers et le commerce
(GATT). La gestion des différends, y compris ceux touchant des
domaines compliqués
comme la culture, va probablement devenir un aspect toujours plus important
de la
politique commerciale.
Au fur et à mesure que le programme d'action nationale devient
de plus en plus lié au
programme d'action internationale, le Canada devra apprendre à
mieux utiliser chacun
de ces programmes pour appuyer l'autre. Pour cela, il devra peut-être
changer
explicitement son cadre de politique intérieure pour se donner
davantage de capacité
de réaliser des progrès sur l'établissement de
règles internationales ou d'améliorer
l'accès canadien aux marchés étrangers. Il lui
faudra presque certainement trouver des
moyens d'utiliser les décisions de politique pertinentes prises
pour des raisons
nationales (comme l'abolition de la Loi sur le transport du grain de
l'Ouest) comme
monnaie d'échange dans les négociations internationales.
À l'évidence, la libéralisation peut aussi être
entreprise unilatéralement. Étant donné
l'importance des importations dans l'économie canadienne, on
pourrait utilement
procéder à une analyse pour déterminer s'il existe
des secteurs qu'il serait sensé que le
Canada libéralise – même en l'absence d'engagements réciproques.
La question des obstacles interprovinciaux au commerce devra être
examinée plus
outre. D'aucuns perçoivent certainement que certaines sociétés
étrangères ont un
meilleur accès à certaines parties du marché canadien
que nombre de nos propres
producteurs. Les obstacles interprovinciaux privent aussi les firmes
canadiennes des
avantages d'un marché intérieur intégré
pouvant leur servir de tremplin vers les marchés
étrangers. Nos négociateurs devront avoir l'assurance
que le Canada a mis de l'ordre
dans ses affaires s'ils veulent participer à l'échange
d'engagements importants en
matière d'accès aux marchés.
Notre connaissance de ce qui pourrait faire l'objet de nouvelles règles
internationales
est certes incomplète, mais nombre des questions qui font déjà
l'objet de discussions
sont d'une nature si complexe et, souvent, si controversée qu'elles
seront encore
vraisemblablement à l'ordre du jour du programme commercial
en 2005. Les pressions
exercées par les grandes nations commerçantes et notre
propre expérience des
différends commerciaux nous amèneront à négocier
des règles internationales qui
entraîneront une intégration plus poussée. Les
intérêts propres du Canada pourraient
aussi nous pousser dans cette direction afin de réduire la capacité
qu'ont nos grands
partenaires d'utiliser la politique de la force.
L'évolution des règles
Nous prévoyons que les politiques dans les domaines sous-mentionnés
feront l'objet de
discussions internationales en 2005.
Politiques touchant l'industrie, l'agriculture, les services et d'autres
secteurs
De nouvelles règles internationales pourraient affecter les politiques
sectorielles
intérieures dans toute la gamme des activités économiques
au Canada. Le rythme du
changement technologique que la plupart des secteurs industriels connaîtront
jusqu'en
2005 déterminera largement les secteurs à privilégier
dans le programme d'action
commerciale. Les pays en développement continueront à
réclamer la libéralisation de
secteurs jusqu'à maintenant jugés sensibles au Canada
(comme les textiles et
l'agriculture), et des améliorations devront être apportées
dans ces domaines pour
qu'ils continuent à soutenir la libéralisation et le
système multilatéral.
Une meilleure réglementation des subventions à tous les
paliers de gouvernement sera
nécessaire alors que les pays contestent les programmes que
d'autres gouvernements
maintiennent sous leurs propres régimes de recours commerciaux
ou en vertu de
l'Accord OMC sur les subventions et les mesures compensatoires. Le
nouveau cycle de
négociations prévu pour 2000 sous les auspices de l'
Accord général sur le commerce
des services (AGCS) pourrait également imposer de nouvelles
disciplines sur les
subventions accordées aux fournisseurs de services.
Le domaine des services, dans son ensemble, sera probablement assujetti
à de
nouvelles règles importantes. La négociation de l'AGCS
qui reprendra en 2000 pourrait
se poursuivre jusqu'à la fin de 2005. Les négociations
seront également poursuivies sur
de nouveaux domaines ou sur des domaines où une libéralisation
accrue est possible.
Les progrès ne seront pas nécessairement faciles parce
que, en dépit du consensus
international sur le fait que le commerce dans ces domaines pourrait
être avantagé par
une libéralisation, la portée et la forme d'une telle
libéralisation ne font certainement pas
l'unanimité.
Les négociations à l'OMC sur l'agriculture devraient reprendre
en 1999. Étant donné les
sensibilités nationales observées chez de grands partenaires
commerciaux comme
l'UE et le Japon, ces négociations seront probablement encore
en cours en 2005. Les
sensibilités canadiennes sur les questions cruciales de la gestion
des
approvisionnements et des entreprises de commerce d'État devront
être évaluées.
Dans le contexte de l'ALENA, on peut aussi prévoir que les secteurs
laitier et avicole
des États-Unis, par exemple, exerceront des pressions accrues
pour obtenir librement
accès au marché canadien.
Programme de recherche
La continuation du processus de libéralisation
du commerce dans des secteurs
clés (par ex., agriculture) aurait
quel impact au Canada?
Pourquoi les petites et moyennes entreprises
canadiennes participent-elles si
peu au commerce international? Comment peut-on
accroître cette participation?
Comment peut-on mesurer le volume du commerce
dans le secteur des services?
Et l'investissement? Comment peut-on obtenir
des mesures uniformes au niveau
international? Comment peut-on mesurer le
commerce intrasociété? Comment
les indicateurs économiques ont-ils
besoin d'être modifiés pour mieux refléter la
situation de l'activité économique?
Quelles leçons peut-on tirer de l'intégration
économique et des impulsions
nationales/infranationales ailleurs dans le
monde? Comment fonctionnent des
ententes régionales comme le Mercosur,
l'ASEAN et l'UE?
Le Canada devrait-il chercher à harmoniser
ses normes et ses règlements
techniques nationaux? Devrait-il les harmoniser
avec ceux des États-Unis? Dans
quels secteurs? Quels sont les coûts
et les avantages que comporte le maintien
de normes et de règlements techniques
distincts? À quoi ressemblerait un
système international qui réglementerait
les mesures relatives aux normes?
Est-ce que la politique de concurrence internationale
peut remplacer les lois
antidumping nationales dans les zones de libre-échange
comme l'ALENA? Quels
seraient les coûts et les avantages
si on supprimait les lois antidumping et si on
mettait l'accent sur la politique de la concurrence?
Quelle importance pour la compétitivité
et la prospérité du Canada revêt
l'investissement à l'étranger?
Comment les gouvernements peuvent-ils
l'encourager? Que font les concurrents du
Canada?
Le système général de
réglementation et l'infrastructure du Canada sont-ils
comparables à ceux de nos concurrents
pour attirer l'investissement étranger?
Comment le commerce avantage-t-il le marché
importateur?
Comment peut-on mesurer avec exactitude l'incidence
des initiatives de politique
commerciale sur l'environnement?
Quels sont les aspects de la politique fiscale
qui ont un effet de distorsion sur le
commerce et l'investissement et où
se place le Canada par rapport à ses
principaux partenaires et concurrents commerciaux?
Quelle importance ont les obstacles au commerce
qui subsistent entre les
provinces? Quels secteurs sont les plus touchés?
Quelle incidence l'intégration de
l'Amérique du Nord a-t-elle sur les
questions de commerce intérieur? Dans quelle
mesure les obstacles intérieurs au
commerce nuisent-ils à la compétitivité des
exportateurs canadiens sur la scène
internationale?
Questions d'orientation
Quelle est la manière la plus efficace
de gérer les relations commerciales
canado- américaines dans l'avenir?
Quelle forme pourrait prendre une
libéralisation plus poussée?
Quels secteurs, le cas échéant,
serait-il judicieux de libéraliser unilatéralement?
Existe-t-il des secteurs névralgiques
au Canada? Sont-ils les mêmes que ceux de
nos principaux partenaires commerciaux? Dans
quelle mesure pourraient-ils nuire
aux futures négociations sur la politique
commerciale? Dans les négociations
internationales, qu'est-ce que le Canada peut
donner et qu'est-ce que nous
devons obtenir en échange?
Le système canadien d'investissement
étranger convient-il toujours dans le
contexte mondial actuel et futur?
Quand et comment les coalitions nécessaires
pourront-elles être formées pour
permettre au Canada d'aller de l'avant au
sujet des questions agricoles de la
gestion de l'offre et des sociétés
commerciales d'État?
Comment une utilisation plus ciblée
de l'aide publique au développement
pourrait-elle aider à atteindre les
objectifs de développement international et
contribuer à la prospérité
du Canada en appuyant le commerce et
l'investissement? Devrait-elle mettre l'accent
sur de nouveaux marchés importants
pour le commerce et l'investissement? Quel
est le rôle de l'aide technique?
Les gouvernements ont-ils un rôle à
jouer dans la promotion du commerce? Dans
l'affirmative, quel est-il? Comprend-il le
financement des exportations et, dans
l'affirmative, sous quelle forme?
Comment le boycottage non-gouvernemental des
produits canadiens peut-il être
géré efficacement?
Quelles possibilités existe-t-il d'utiliser
le programme de politique commerciale
pour obtenir des améliorations dans
le domaine environnemental?
Quels points du programme commercial présenteront
le plus d'intérêt pour les
gouvernements provinciaux? Y a-t-il d'autres
questions pour lesquelles le
gouvernement fédéral aura besoin
de l'appui des provinces? Sommes-nous
dotés des mécanismes appropriés?
Comment pouvons-nous faciliter les
discussions fédérales-provinciales
sur ces questions, notamment au Comité du
commerce?
Quels points du programme commercial présenteront
un intérêt général pour le
public? Quel processus peut être établi
pour faire en sorte que le public soit bien
informé? Comment peut-on améliorer
les processus actuels (les GCSCE et le
CCCE) de consultation non gouvernementale?
Y-a-t-il un rôle pour les
organisations comme le Tribunal Canadien du
commerce éxterieure (TCCE)?
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